ECOLOGIE
L'eau de cette rivière est froide. Malgré un sous-sol calcaire l'eau est peu dure ; quelques traces d'iode ont été détectées ; son titre hydrotimétrique est environ 25° et a été très appréciée par les diverses industries qui sont venues s'installer dans la vallée du Grand Morin, telles que la tannerie, la mégisserie et la fabrication du papier. Du fait de la nature imperméable du sol, le Grand Morin est un cours d'eau à régime torrentiel à crues subites et violentes. Le drainage des champs et un déboisement anarchique des grands bois ne sont pas étrangers non plus aux dégâts occasionnés par les débordements. De très nombreuses espèces de poissons vivent dans le Grand Morin. La plupart des espèces sont sédentaires, seule l'anguille est connue parmi les poissons migrateurs. La perche, le vairon, le goujon, le brochet, le chabot, l'épinoche sont fréquemment rencontrés. La truite est un poisson de rempoissonnement. De multiples espèces de mollusques vivent aussi dans la rivière planorbe, anodonte, mulette parmi les plus connus. Des éponges vert-fluo ont été vues par les plongeurs au mois d'avril à Crécy dans un brasset de la ville où le courant est important. Le martin-pêcheur et quelques autres oiseaux aquatiques se laissent encore entr'apercevoir. La loutre et le castor ont totalement disparu au profit du ragondin. La commission biologie de la Fédération Française d'Etudes et de Sports Sous-Marins qui plonge parfois au Centre Fédéral de Crécy-La-Chapelle a été surprise par la richesse biologique de la rivière. Des écrevisses fréquentent également le fond du cours d'eau. D'autres espèces animales et végétales sont également présentes dans ce biotope très riche. Ce sac a longtemps intrigué les plongeurs de Crécy-La-Chapelle. Accroché un peu partout, sur les plantes, les branchages, les objets les plus divers, il héberge la larve d'un insecte, le trichoptère. Ce sac est un filet-piège. Au point de vue géologique, il faut signaler une petite curiosité : des orpailleurs ont exploité le Grand Morin mais aucun n'a du faire fortune. Par endroit le Grand Morin est une rivière qui meurt. La pollution n'est pas responsable pour une fois. La présence d'arbres le long de la rivière est certes très agréable l'été mais est en faite très préjudiciable à la vie de la faune et de la flore de la rivière. La lumière ne traverse plus le feuillage et la lumière ne peut plus se disperser dans l'eau pour que les végétaux puissent effectuer la biosynthèse nécessaire à leur développement. Où les arbres sont absents des taches vertes éclairent le fond de la rivière et la vie est présente.
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